• Nouvelle-Calédonie

    Nouvelle-Calédonie

    Géographie et climat :

    La Nouvelle-Calédonie est une île de taille modeste, étirée dans le Pacifique dans le sens nord-ouest/sud-est et entre 20 et 23° de latitude sud, à un millier de kilomètres de l'Australie environ et à distance équivalente de la Nouvelle-Guinée et de la Nouvelle-Zélande.

    Le régime climatique, typiquement tropical, est soumis de façon caractéristique aux oscillations de la zone de convergence intertropicale, avec une saison humide principale située après le passage du soleil au solstice (de janvier à mars) et une saison sèche six mois plus tard entre septembre et novembre.

    Le reste du temps, l'île se trouve ou bien sous le flux continuel des alizés d'est porteurs de grains, ou bien sous l'emprise desséchante des cellules anticycloniques.

    Il existe toutefois un pic pluvial secondaire en juin. L'orientation de la chaîne montagneuse formant l'ossature de l'île, presque tangente aux alizés, donne naissance à un versant "au vent", très arrosé, et à un versant "sous le vent", partiellement protégé des chutes de pluie par l'ombrage du relief.

    La situation géographique de l'île, à proximité du tropique du Capricorne, l'expose à des périodes de sécheresse qui peuvent se présenter n'importe quand dans l'année.

    La capitale : Nouméa Nouméa est bâtie sur une presqu'île environnée d'îlots parfois peu éloignés, comme l'îlot Maître ou plus proche encore, l'île aux canards.

    Au large, le récif barrière, témoin de la taille originelle de la grande terre, ferme le lagon.

    Nouméa tire son nom de la région de Numéa qui était occupée, il y a deux cents ans, par la tribu des Gamba, dirigée par le puissant chef Kuindo qui étendait son autorité de Païta à Prony et même Yaté.

    C'est une ville magnifique et moderne à bien des égards : relief de la presqu'île (collines), intérêt et aménagements des côtes, nature ( beaucoup arbres plantés), équipements et commerces (dont des moyennes et grandes surfaces). On y trouve de tout ou presque.

    L'architecture est de type colonial, sans passé, mais de belle évolution, avec des toits de tôle très élaborés, en tons pastels, qui ajoutent un cachet particulier.

    Nouméa, tout comme Tahiti, est bâtie sur la côte Ouest pour échapper aux alizés et aux fortes pluies.

    C'est une presqu'île au découpage tourmenté et au relief agréablement bosselé tant le nombre de collines et "monts" est important.

    Difficile de trouver un terrain plat dans ces conditions. Les routes principales ne sont pas bordées de grands immeubles mais desservent des quartiers qui obligent fréquemment à plonger ou à grimper car les pentes sont directes : reprendre la route principale au stop quand votre véhicule a le capot en l'air n'est pas toujours aisé.

    Les environs ne manquent pas d'intérêt : le lagon et ses îlots bien sûr (le plus beau des récifs dit-on, est en face), les monts koghi et leur forêt galerie primaire, le Mont Dore et ses résidences et surtout le sud, ou les deux sud, Yaté ou Prony plus loins certes mais si étranges.

    En principe, elles se présentent même chaque année, mais leur durée est variable : il y a des années sèches et d'autres qui sont humides.

    Les montagnes centrales ne sont pas hautes, mais permettent l'existence de climats régionaux différents de ceux de la plaine et en particulier moins sujets aux stress hydriques.

    Les pics de Nouvelle-Calédonie, comme beaucoup de montagnes tropicales, sont souvent pris dans les brumes dés le milieu de la matinée, surtout en été, d'où un abaissement global de la température moyenne autorisant la présence de taxons non tropicaux sous ces basses latitudes, et à moyenne altitude.

    Végétation et présence des Nothofagus Avec Madagascar, Hawaï et la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie est l'un des lieux présentant le plus fort endémisme végétal de la planète.

    Les taux avoisinent allègrement les 90 à 100% d'endémisme au niveau de l'espèce dès qu'on s'élève en altitude. Si l'isolement de l'île est pour quelque chose dans l'originalité de la flore, la chimie des sols joue également beaucoup.

    En effet la roche mère superficielle est très riche en métaux habituellement rares dans les sols terrestres. Le nickel surtout (100 fois plus abondant, c'est une moyenne), mais aussi le manganèse (10 fois plus abondant, encore une approximation) rendent ces sols toxiques pour la plupart des plantes.

    Les sols en question recouvrent aujourd'hui un bon deux tiers sud de l'île : ce sont les sols ultramafiques.

    Les Nothofagus néo-calédoniens sont en quelque sorte confinés à ces sols, même s'il existe quelques cas de peuplements répertoriés en dehors.

    Aujourd'hui, la flore originelle est devenue résiduelle et très dégradée, au point qu'il est difficile de s'imaginer sous quelles formes spontanées se présentaient les formations végétales dominantes avant l'intervention humaine.

    De vastes zones, exploitées pour leur haute teneur en nickel, ont été raclées et mises à nu si bien que les zones sauvages restantes sont rares et qu'il est difficile de dire si elles sont ou non représentatives de l'état global de la flore originelle, alors même qu'elles restent souvent indemnes - de par leurs exigences pédologiques très particulières - de la "pollution biologique" classique consécutive à l'apport de taxons étrangers.

    La végétation actuelle des zones ultramafiques a l'aspect d'un maquis d'arbres et d'arbustes au sein duquel le genre Nothofagus peut s'intercaler, sous la forme de poches.

    La mangrove est une formation arborée amphibie caractéristique des littoraux tropicaux et subtropicaux, qui se développe sur les sols salés et vaseux exposés aux alternances de marées.

    Constituée de diverses plantes halophytes (capables de vivre sur les sols salés), avec une prédominance de palétuviers, elle est présente sur quatre continents, couvrant une superficie totale de 170 000 km2, soit près de 25 % des zones côtières du monde.

    La Nouvelle-Calédonie, ensemble d'îles du Pacifique qui couvre 18 575 km2, compte 200 km2 d'une mangrove assez basse (8 à 10 m) mais très dense, principalement sur la côte ouest de l'île la plus importante, Grande-Terre.

    À certains endroits, à l'intérieur des terres, là où l'eau marine ne pénètre qu'au moment des grandes marées, la végétation cède la place à des étendues nues et sursalées, qui sont appelées tannes ; c'est le cas à proximité de la ville de Voh, où la nature a dessiné cette clairière en forme de cœur.

    Riche en diversité biologique, la mangrove est un habitat fragile, qui subit la pression de diverses activités humaines : surexploitation des ressources naturelles, assèchement des milieux, expansion agricole, urbanisation du littoral, pollution,…

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  • Commentaires

    1
    visiteur_Tyron29
    Lundi 11 Avril 2005 à 18:36
    J'avais une tante qui ?it lasbas des ann?, bref, elle y a meme fait fortune
    a ce qu'on dit, j'ai eu aussi un cousin qui bossait comme ?ctricien au club med du coins, ca doit etre super noum?...
    2
    humourumeur
    Lundi 7 Novembre 2005 à 17:11
    il n y a pas de mots pour d?ire ces endroits paradisiaques .... c'est le r? .... je n'aurais peut ?e pas du venir sur ce site en periode d'exams... je suis un peu frustr?lol
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